Le respect des usages : la clé pour une vie en communauté

Un décor de carte postale, un émerveillement de tous les instants : les Pyrénées sont un terrain de jeu idéal pour des balades bucoliques en famille ou entre amis.

Or, il ne faut pas oublier que cet environnement est quotidiennement rythmé par une vie pastorale qu’il faut respecter car nous ne sommes que de passage.

Depuis des générations, des troupeaux, des bergers et leurs chiens vivent en parfaite harmonie avec une montagne qu’ils ont à cœur de protéger. Nous, randonneurs, pouvons les aider à y parvenir par des gestes simples  

Les troupeaux aiment profiter tranquillement de leur pâturage

Il faut d’abord se souvenir que la montagne appartient à tout le monde mais que les animaux sont dans leur résidence principale et non secondaire, et donc un peu plus chez eux que chez vous. L’hiver rend les animaux vulnérables et le moindre dérangement peut avoir des conséquences dramatiques.  

L’idéal est de suivre votre propre route plutôt que celle tracée par les animaux. De cette façon, vous éviter de vous perdre et vous restez à bonne distance des troupeaux et faune sauvage pour que tout le monde profite à son aise de la nature. Et ne vous inquiétez pas pour eux ils ont suffisamment de quoi se nourrir sur place avec ce que la nature leur apporte, gardez votre sandwich et vos fruits pour vous donner des forces durant la balade. 

Pour vous faciliter la vie, les sentiers balisés sont bien tracés et entretenues et les zones refuge et zones de quiétude sont clairement identifiées. 

Cabanes et clôtures sont très faciles à refermer

Un décor de carte postale, un émerveillement de tous les instants : les Pyrénées sont un terrain de jeu idéal pour des balades bucoliques en famille ou entre amis.

Or, il ne faut pas oublier que cet environnement est quotidiennement rythmé par une vie pastorale qu’il faut respecter car nous ne sommes que de passage.

Depuis des générations, des troupeaux, des bergers et leurs chiens vivent en parfaite harmonie avec une montagne qu’ils ont à cœur de protéger. Nous, randonneurs, pouvons les aider à y parvenir par des gestes simples  

Vous n’avez pas élevé les cochons ensemble

Ils peuvent comme vous apprécier de faire de nouvelles rencontres mais uniquement si elles se font avec respect et en douceur. 

Que vous rencontriez un troupeau ou seulement un chien de berger comme le Labrit ou un chien de protection comme le Patou, ne vous fiez pas à leur air bonhomme. Les animaux peuvent facilement vous charger si vous vous approchez et qu’ils se sentent en dangerQuant au chien de protection, il est la quintessence même de la fidélité. Si vous souhaitiez le détourner du droit chemin, passez le vôtre. Il est dressé pour protéger le troupeau et ne laissera personne s’en approcher en dehors de son maître.  

Vous n’avez pas prévu de vous reconvertir en berger ? Dans ces cas-là, vous pouvez les laisser faire leur travail et contourner le troupeau si possible ou restez à bonne distance pour que tout se déroule dans les meilleures conditions.  

N’oubliez pas que si vous souhaitez emmener votre chien en randonnée, n’oubliez pas sa laisse et vérifier bien que votre itinéraire n’est pas situé dans le Parc national des Pyrénées. Ce serait dommage de devoir faire demi-tour…  

Si vous trouvez un animal d’élevage à la recherche de son troupeau, ne l’effrayez pas en évitant de vous approcher et aidez-le à retrouver les siens en prévenant la cabane pastorale ou le refuge le plus proche.  

Vous souhaitez tester une retraite de silence ?

Votre prochain stage se trouve dans les montagnes pyrénéennes.  

La discrétion est la plus grande qualité du randonneur. De la vallée du Baztan jusqu’au pic d’Escurets, les règles restent les mêmes. 

On respecte la quiétude des lieux et de ses occupants en se déplaçant tranquillement, sans faire de bruits inutiles ou intempestifs. Les enceintes connectées restent à la maison. 

Surtout, grâce au silence, vous pouvez davantage profiter des chuchotements de la vie sauvage qui nous entoure : le bruit du vent dans les herbes, le sifflement d’une marmotte ou le cri d’un vautour fauve. 


Rencontres

Pauline, bergère sur le plateau d’Iraty au Pays basque
&
Elise, bergère en vallée d’Aspe en Béarn Pyrénées

Carte du Parc National des Pyrénées

Cliquer sur la carte pour l’agrandir

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