En parcourant les nombreuses estives des Pyrénées, votre chemin croisera à coup sûr des cabanes de bergers (appelées aussi courtaous, comme celle d’Auloueilh ou cayolars comme celles de Haute-Soule) ou même des clôtures et des barrières que l’on peut croire quelque fois oubliées. Ne vous fiez pas aux apparences, elles ont leur utilité toute l’année.
Ces cabanes, même non fermées à clé, ne sont pas des refuges ouverts à tout le monde. Ce sont des propriétés privées, il s’agit d’un outil de travail d’un berger, qui doit avoir la priorité de son utilisation.
Lors de la planification de son itinéraire, l’usager doit s’assurer que la cabane est ouverte à tout public et qu’il pourra ainsi l’utiliser.
Aussi, après avoir fait une halte dans un refuge ou une cabane ouverte au public, on la laisse aussi propre et rangée qu’on l’a trouvée. Pensez à fermer la porte quand vous partez, et si c’était une pause déjeuner, vérifiez que vous avez bien récupéré tous vos déchets.
Côté clôtures, cherchez de préférence, pour les franchir, la barrière la plus proche, ouverte ou fermée vous devez la laisser comme vous la trouvez sauf si un panneau à proximité indique qu’il faut la refermer systématiquement.