PRENONS SOIN DES ESPACES NATURELS

En hiver, à raquettes ou ski de rando pour une balade de quelques heures à la randonnée de toute une journée – ou plus pour les plus passionnés – une sortie en montagne nécessite toujours d’être bien préparée et organisée. Dans les massifs du Pays basque ou du Béarn, comme partout ailleurs, les randonneurs se doivent de respecter quelques règles simples de sécurité et veiller au respect de l’environnement !

Je pars avec un guide ou un accompagnateur

Pour assurer ma sécurité et découvrir des paysages immaculés dans les Pyrénées, je fais appel à un guide accompagnateur. Pour une sortie en ski de randonnée ou une balade en raquettes, votre guide adaptera votre itinéraire en fonction de vos envies et des conditions météorologiques. 

En plus de vous former à la pratique de la montagne en hiver, il vous dévoilera tous les secrets sur la faune et la flore locale !

Ski de rando sur les pistes ou civière en hélico ?

En ski de rando ou en raquettes, vous pouvez être amenés à croiser ou à évoluer sur le domaine skiable. Vous avez sûrement envie de faire un baptême d’hélicoptère mais si vous voulez en plus profiter de la vue, nous vous proposons de rester sur les pistes autorisées (voir avec l’Office de tourisme) et suivre les itinéraires balisés sur le domaine skiable. La pratique est autorisée uniquement pendant les heures d’ouverture de la station. 

Pour monter, la meilleure manière est d’utiliser le bord des itinéraires, en file indienne en faisant attention aux autres skieurs. 

N’empruntez pas de piste fermée, respectez les indications, soyez attentifs aux dangers et pas de chiens sur les pistes de ski. 

La to-do list pour préparer sa sortie hivernale

Quand on organise une sortie en ski de rando ou en raquettes, ça n’a rien d’une simple promenade.

Alors avant chaque sortie, on sort notre check list

  • Je vérifie le bulletin météo et les risques d’avalanche.
  • Je prends mon DVA, sonde et pelle. Pendant la randonnée, je mets mon téléphone en mode avion pour la bonne fonctionnalité du DVA.
  • Je vérifie mon matériel raquettes, skis de randos, frontale…
  • J’emmène plus d’eau et de ravitaillement que de besoin. Ce seront des ressources bienvenues en cas d’incidents ou de retards imprévus sur le chemin du retour.
  • Je glisse dans mon sac à dos une trousse de premiers soins dont le contenu est complet.
  • Je prends mon téléphone si jamais il faut appeler les secours au 112 et je le garde éteint pour économiser la batterie.
  • Je préviens un proche de mon itinéraire.
  • Je prépare mon itinéraire : quelle durée, quelle difficulté, quelle distance aller et retour. Je ne surestime pas mes capacités et si j’ai du mal à faire ses préparatifs, je fais appel à un guide.

Si l’une des cases n’est pas cochée, je ne prends pas le risque de partir.

Les parcours de ski de randonnée et de raquettes en station

En ski de rando ou en raquettes vous pouvez être amenés à croiser ou à évoluer sur le domaine skiable.

Rappelez-vous que parfois seules quelques pistes sont autorisées (voir avec l’Office de tourisme) vous devez suivre les itinéraires balisés et sécurisés sur le domaine skiable. La pratique se fait pendant les heures d’ouverture de la station.

Montées et descentes se font aux risques et périls des randonneurs, qui en assument l’entière responsabilité.

Quelques règles à respecter :

  • J’utilise que le bord des pistes pour monter.
  • Je monte en file indienne, pas de front, et fais attention aux autres skieurs.
  • Je n’emprunte pas de piste fermée et respecte les indications.
  • Je n’emmène pas mon chien sur les pistes de ski.

Les déchets ? On ne jette rien, même pas une peau de banane !

Tout randonneur respectueux de l’environnement connaît cette règle de base : le sac pour conserver avec soi tous ses déchets (même les compostables : papier toilette usagé, déchets organiques, restes de nourriture…). Une petite place dans notre sac de randonnée (ou sur le côté) pour un grand respect de la nature qui nous entoure. Le soir, en rentrant à la maison, nous faisons le tri. Avec ce geste simple, nous sommes acteurs d’une nature saine où la faune ne sera pas tentée de manger du papier toilette (parce que le rose est attrayant !)

Pour la faune, il n’est pas rare de croiser des végétaux en sous-bois. Observer et prendre en photo ces belles fleurs, oui. Les cueillir, non. Elles seront toujours mieux dans cette nature vivifiante à l’air libre que dans le vase d’un appartement fermé (et fanées au bout de deux jours…). 

Même chose pour les édifices culturels ou naturels. Que l’on soit au pied d’une chapelle ou devant une cabane pastorale, nous pouvons juste la toucher avec le regard, prendre un cliché pour garder en souvenir un lieu à couper le souffle.
La meilleure manière de ne rien abîmer, c’est de suivre les sentiers et les chemins déjà tracés. On se perd beaucoup moins !